19 mai 2006
Mirage perd tout...
Même mon goût pour l'écriture. Celle-là même qui me permettait d'extérioriser en silence ce que je voulais hurler. Une feuille et un crayon comme vecteur de soulagement.
Que me reste-t-il pour m'apaiser?
La guitare. Demande permission de ne jamais atterrir. Lorsque je toucherais le sol je m'écraserais. Ce serait peut-être d'ailleur le seul moyen pour moi de laisser un vide quelque part.
Un quatrième songe était en cours, comme tant de choses, il est avorté. Je n'écrirais plus, comme je ne dessine plus.
L'ange mécanique restera sur la piste d'envol, coupé dans son élan, il ne connaitra jamais les cieux...
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